Je connaissais de vue le monsieur qui vint me saluer.
Il occupait une fonction d’échevin ou similaire dans la commune, et nous nous croisions de temps en temps dans des expositions. Nos rapports se bornaient toujours à des salutations polies. (Suite…)
L’histoire contemporaine la plus proche de nous concernant une malédiction liée à une momie, plus exactement un sarcophage, est connue sous le nom de Cas 25542. Le plus ancien document que le Surnatéum possède à ce sujet est un article paru dans The Horoscope revue éditée par Rollo Ireton (Ralph Shirley) en 1904 (p.236 et sv.) qui semble lui-même tiré des pages du Daily Express. On retrouve par ailleurs dans la même revue un article intitulé Lucky and unlucky objects traitant d’un sujet cher au Muséum. (Suite…)
Notre cerveau est une machine temporelle naturelle qui voyage deux secondes en avant dans le temps. Sans cette curieuse capacité, il nous serait impossible d’anticiper les choses, et nous provoquerions beaucoup plus d’accidents. Mais que se passerait-il, si nous gagnions encore un peu d’avance ? Trois ou quatre secondes ou même quelques minutes… (Suite…)
Depuis ses 7 ans, le jeune Shigeo suit des cours de magie avec le grand Takomatsu. Il l’a vu montrer des merveilles dans un matsuri, un festival, et depuis il est obsédé par l’idée de devenir magicien ; tejinashi.
Takomatsu est aussi un prêtre shinto qui s’occupe d’un sanctuaire dédié à Abe No Seimei, le plus célèbre des Onmyôjis (un exorciste).
Shigeo entre à son service dans le petit temple, ce sera une façon de payer les leçons, mais le magicien a pressenti quelque chose dans la personnalité du jeune garçon. Il va le tester…
Petit autel shinto portable appelé également zushi. Il abrite le kami protecteur de la mer et offre bonne santé, chance à son propriétaire, et repousse aussi les démons. Il est destiné à être utilisé sur les bateaux et dans les lieux où la place est précieuse. L’autel est complet avec ses miroirs sacrés pendus à l’arrière des portes et le panneau rectangulaire où est inscrit « Autel de Konpira ». Le zushi est décoré de logos de Kotohira, la ville d’où il provient. Il date des années 1920 (Période Taisho au Japon)
Un compartiment secret coulisse et protège les charmes et amulettes du Kami principal.
Dans ce cas précis, 7 shichifukujin – les 7 Dieux du Bonheur – complètent l’autel, ainsi qu’un flacon et quelques coupes à saké, un Hinomaru d’encouragement offert au soldat, propriétaire de l’objet, un omikuji, petit instrument divinatoire composé d’un étui en bambou contenant 8 tiges numérotées.
Le vieil Ali Ben Hussein Bey vient de mourir et l’armée française d’occupation veille à ce que la passation de pouvoir à son fils Muhammad El Hadi Bey se passe sans heurt. Une atmosphère un peu tendue règne dans Tunis. Heidi Bey, homme d’une grande culture, n’a toutefois pas la souplesse politique de son père, et des incidents pourraient mettre le feu aux poudres. (Suite…)
La baguette magique fut celle de Buatier de Kolta, les foulards de Tony Slydini, les perles d’ivoire furent manipulées par Dai Vernon, les jeux de cartes offerts par Ricky Jay et Michael Skinner, les gobelets sont les modèles originaux de Paul Fox, les petits accessoires furent fabriqués par Eddy Taytelbaum, etc. La forme actuelle que prend la boîte semble dater des années ’50 ou ’60. (Suite…)
Les Naree (femme) pol (fruit) sont des femmes-fruits créées par le Dieu Indra dans la très mythique forêt de Himmapan au pied du mont Méru. Elles poussent jusqu’à atteindre la taille d’une femme normale (je vous laisse faire tous les commentaires idiots à ce propos…) pour attirer les démons concupiscents. Ensuite, elles se détachent de l’arbre et 7 jours plus tard sont réduites à l’état de fruits desséchés. On les trouve en Thailande et au Laos essentiellement. (Suite…)