Sirènes du Surnatéum

 

Mami Wata, divinité aquatique du panthéon vodun (Fon ou Ewe) d’Afrique de l’Ouest (Bénin), son culte s’est développé dans la diaspora africaine (Caraïbes, Amérique du Nord, Brésil…) et même au Congo où elle représente l’illusion de richesse et pouvoir amenée par les “blancs”. Elle aime le clinquant et le blingbling.

Il s’agit donc d’un orisha dangereux. Le serpent qui l’entoure représente son Ajé/asé, énergie magique. Seul orisha non-humain, son regard froid en dit long sur ce qu’elle pense des hommes.

Son culte en Afrique de l’Ouest semble commencer au moment où les premiers colons blancs prennent contact avec les populations locales. Notre statue (début XXe siècle) rappelle les têtes de proue des bateaux portugais.

 

 

 

Deux Mami Wata d’Haïti taillées dans des tonneaux de métal

 

 

Talisman d’origine Thaïlandaise, probablement XVIe ou XVIIe siècle. Il pourrait s’agir de Songkhla, la sirène qui a perdu son peigne ou de Suvannamacha, la princesse-sirène – fille de Ravanna – qui s’oppose au dieu-singe Hanuman.

 

 

Retablo (retable) mexicain en métal peint, prière d’une mère à la Vierge de Guadalupe servant donc d’ex-voto.

Virgen de Guadalupe te pido salves a mi hijo Jovencio que se va amar todas las noches, dice que una sirena es su novia. Madre mia de Guadalupe te encomiendo a mi hijo. Chilpancingo

Vierge de Guadalupe je te demande de sauver mon fils Jovencio qui va aimer tous les soirs, il dit qu’une sirène est sa petite amie. Ma mère de Guadalupe, je te confie mon fils. Chilpancingo

 

Parfois, un simple cale-porte peut avoir une certaine esthétique

 

 

La Ningyo, yokai japonais, a déjà fait le sujet d’un article ici

Ningyo ou Feejee Mermaid

 

Une sirène grecque

Une Sirène de 2700 ans…

et une autre ici d’origine corinthienne (VIIe siècle BCE)

ou celle-ci (origine grecque ou égyptienne)

 

Sans oublier cette curieuse créature en orichalque ou en bronze que nous appelons simplement Cilia..

Artefact

 

Les différentes Jenny Hanivers

Jenny Haniver