Cet ensemble de devin Tikar (Cameroun – Grassland – Nkoulah Village) a été vendu par les responsables du rituel de divination à l’araignée au Conservateur du Surnatéum.
Grâce aux deux lettres accompagnant l’ensemble, on peut dater ce dernier d’avant 1969. Cet ensemble est unique et très bien documenté à la source. (Suite…)
Victime des ragots concernant son divorce d’Annabelle et ses tendances sexuelles non conventionnelles pour l’époque, haï par les hommes politiques pour ses idées libérales et sa sympathie pour Napoléon, fuyant ses créanciers, Lord Byron décide de quitter l’Angleterre et embarque à Douvres avec son serviteur Robert Rushton, son valet William Fletcher et un jeune médecin, John William Polidori, le 24 avril 1816 ; il ne retournera plus dans son pays. (Suite…)
Note préliminaire : Il est vivement conseillé de lire cette histoire avec un jeu d’échecs sous la main, et de jouer la dernière partie.
C’est en me promenant au Vieux Marché de la Place du Jeu de Balle que je tombai sur l’esquisse. Un superbe crayonné préparatoire à un tableau, par un certain Basil Hallward, peintre disparu mystérieusement en 1890. Le visage du personnage m’interloqua : j’étais certain d’avoir vu cette tête peu de temps auparavant avec la même expression légèrement distante. C’était le portrait craché d’un joueur d’échec que j’avais croisé au Greenwich, un café proche de la Grand Place. (Suite…)
Quelques photos du tournage de VAMPYRES, une conférence / spectacle sur le thème de l’hystérie vampirique au XVIIIe siècle. Entièrement tourné au Surnatéum, avec des documents rares et une théorie originale – extrêmement documentée – sur l’origine du mythe. (Suite…)
Depuis ses 7 ans, le jeune Shigeo suit des cours de magie avec le grand Takomatsu. Il l’a vu montrer des merveilles dans un matsuri, un festival, et depuis il est obsédé par l’idée de devenir magicien ; tejinashi.
Takomatsu est aussi un prêtre shinto qui s’occupe d’un sanctuaire dédié à Abe No Seimei, le plus célèbre des Onmyôjis (un exorciste).
Shigeo entre à son service dans le petit temple, ce sera une façon de payer les leçons, mais le magicien a pressenti quelque chose dans la personnalité du jeune garçon. Il va le tester…
Petit autel shinto portable appelé également zushi. Il abrite le kami protecteur de la mer et offre bonne santé, chance à son propriétaire, et repousse aussi les démons. Il est destiné à être utilisé sur les bateaux et dans les lieux où la place est précieuse. L’autel est complet avec ses miroirs sacrés pendus à l’arrière des portes et le panneau rectangulaire où est inscrit « Autel de Konpira ». Le zushi est décoré de logos de Kotohira, la ville d’où il provient. Il date des années 1920 (Période Taisho au Japon)
Un compartiment secret coulisse et protège les charmes et amulettes du Kami principal.
Dans ce cas précis, 7 shichifukujin – les 7 Dieux du Bonheur – complètent l’autel, ainsi qu’un flacon et quelques coupes à saké, un Hinomaru d’encouragement offert au soldat, propriétaire de l’objet, un omikuji, petit instrument divinatoire composé d’un étui en bambou contenant 8 tiges numérotées.
C’est en décembre 1986 que j’ai croisé le chemin de Charlie Miller.
Il logeait comme moi au Magic Hotel, juste à côté du Magic Castle (Hollywood) où j’effectuais mon premier passage. Le début d’une aventure dans ce temple de l’illusionnisme, qui devait durer quelques années. Il avait entendu parler de ma « jam session » avec Dai Vernon, le Professeur, et souhaitait me rencontrer. (Suite…)
L’Ornithorynque est de très loin mon lieu de promenade préféré. Ce petit magasin situé au Vieux Marché de Bruxelles recèle des trésors et une bonne partie des collections du Surnatéum provient de là. Christophe, le propriétaire, est un vieux pote que je fréquente depuis des années. Archéologue de formation, sa compétence dépasse de loin celles d’autres marchands d’échoppes similaires du même quartier et son honnêteté proverbiale lui a amené une clientèle fidèle et régulière. (Suite…)
La baguette magique fut celle de Buatier de Kolta, les foulards de Tony Slydini, les perles d’ivoire furent manipulées par Dai Vernon, les jeux de cartes offerts par Ricky Jay et Michael Skinner, les gobelets sont les modèles originaux de Paul Fox, les petits accessoires furent fabriqués par Eddy Taytelbaum, etc. La forme actuelle que prend la boîte semble dater des années ’50 ou ’60. (Suite…)
« Il est là, posé, inerte, objet d’une somptueuse beauté. Il attend. Rien n’altère sa patience. Comme tous les objets, il est « malin », cruel. Pour qu’il devienne acte de vie, il faut le dompter. Mais attention, le masque, comme le tigre, aime le sang »