Prosphore vampirique

Au chapitre XIII du second tome de sa dissertation sur les vampires, Dom Augustin Calmet cite le Mercure Galant de 1693 et 1694.

« …Il sort de son corps une grande quantité de sang, que quelques-uns mêlent avec de la farine pour faire du pain ; & et ce pain mangé à l’ordinaire, les garantit de la vexation de l’Esprit, qui ne revient plus »

Dans les Balkans, un des rites de protection contre le vampire consiste à manger du pain dans la pâte duquel on a incorporé du sang du vampire.

« Dans les Églises d’Orient — Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin —, la prosphore désigne spécifiquement le pain levé utilisé pour la consécration eucharistique lors de la Divine Liturgie.

Les empreintes sur les prosphores sont réalisées avec des sceaux en bois dont l’inscription est gravée à l’envers.

Sur les petites prosphores, l’empreinte est en forme de croix avec l’inscription grecque IC XC / NIKA (Jésus Christ / Victorieux). Sur les grandes, le sceau, plus complexe, contient cette inscription au centre de quatre autres qui servent au cours de la préparation eucharistique. » (Wikipédia)

On peut donc supposer que ce fameux pain vampirique est un prosphore (Prosphoron) particulier consacré par le prêtre orthodoxe. Le sceau pour marquer ce pain s’appelle sphragis ou Panagiari

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07/11/15